Le meurtre de l'ancien chef des Antiquités de Palmyre condamné par la communauté internationale

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Par Euronews
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Le groupe État islamique poursuit sa politique de terreur en Syrie. Les djihadistes ont décapité mardi l’ancien directeur des Antiquités de la cité

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Le groupe État islamique poursuit sa politique de terreur en Syrie. Les djihadistes ont décapité mardi l’ancien directeur des Antiquités de la cité de Palmyre, devant plusieurs dizaines de personnes. Emprisonné pendant un mois, Khaled al-Assaad, âgé de 82 ans, avait refusé de dévoiler la cachette d’antiquités de grande valeur.

Son ancien collègue à Damas Maa’moun Abdul Karim, Directeur général des Antiquités et des Musées de Syrie, raconte qu’il l’a supplié il y a deux mois de quitter la ville, mais qu’il a refusé. “Il disait : je suis de Palmyre et j’y resterai même s’ils doivent me tuer”, rapporte-t-il.

Le meurtre de cet archéologue de renom a suscité des réactions indignées dans le monde entier. Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, a condamné “l’assassinat barbare d’un homme de savoir”. Le département d‘État américain a également “condamné dans les termes les plus forts (…) un meurtre effroyable” commis par “des tueurs barbares”.

Les djihadistes se sont emparés fin mai de la ville de Palmyre, qui abritent des ruines classées au Patrimoine mondial de l’Humanité. La communauté internationale redoute qu’ils ne détruisent ses trésors archéologiques, comme ils ont pu le faire en Irak. Plus de 300 sites historiques ont été endommagés, détruit ou pillés en Syrie depuis le début du conflit il y a 4 ans.

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