Sur la scène internationale, de plus en plus de voix appellent à négocier avec Bachar-al-Assad afin d’obtenir un cessez-le-feu. Ce mardi, le ministre
PUBLICITÉSur la scène internationale, de plus en plus de voix appellent à négocier avec Bachar-al-Assad afin d’obtenir un cessez-le-feu. Ce mardi, le ministre autrichien des affaires étrangères Sebastian Kurz a proposé que les puissances occidentales impliquent le Président syrien dans la lutte contre le groupe Etat Islamique, à l’occasion de sa visite à Téhéran. Il entend aussi convier aux discussions la Russie et l’Iran, alliés historiques de Damas. “L’Iran s’assiéra à n’importe quelle table des négociations s’il voit qu’un avenir stable, sûr et démocratique se profile à l’issue des négociations”, a affirmé ce mardi le Président iranien Hassan Rohani. “Nous sommes prêts à discuter avec l’ensemble des parties, les pays de la région, et ceux de l’extérieur”. Pour le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, la crise des migrants trouve son origine dans la politique menée par l’Union Européenne et ses états membres, qui doivent par conséquent, selon lui, venir en aide aux migrants. “De toute manière, la justice veut que ces pays, qui portent le poids de l’enlisement des conflits, prennent enfin leurs responsabilités”, poursuit-il, “et fournissent l’aide humanitaire nécessaire aux victimes”.
Du côté des pays européens, l’Espagne s’est dit favorable à des discussions avec le Président syrien. Reste que la plupart des puissances occidentales privilégient un départ de Bachar-al-Assad, alors que, pour ses alliés, il fait au contraire partie de la solution.