A Lesbos, la rage de poursuivre sa route

A Lesbos, la rage de poursuivre sa route
Par Laurence Alexandrowicz avec Reuters
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Qu’importe les frontières qui se ferment devant eux, ils continueront. L‘île de Lesbos a reçu la semaine dernière quelque 22.500 réfugiés et

Qu’importe les frontières qui se ferment devant eux, ils continueront. L‘île de Lesbos a reçu la semaine dernière quelque 22.500 réfugiés et migrants, le quart de sa population. Ces migrants dispersés dans le port de l‘île grecque, sont au courant des mauvaises nouvelles : la Hongrie qui se barricade, les possibilités qui se réduisent, mais ils n’ont pas d’autre choix.

Que voulez-vous que l'on fasse ? On a pas d'autre choix

“Même si les frontières ferment, dit Rim, une jeune mère syrienne, je traverserai par les petites routes. On est désespéré, je fuis vers un avenir meilleur pour ma fille et le bébé que j’attends. Je pars pour offrir une vie meilleure à mes enfants. Et même si je dois gravir des montagnes ou mourir pour réussir.”

“Je sais que c’est fermé en Hongrie, dit Omar, venu de Homs. Ils disent qu’ils vont expulser les gens de Serbie. Si c’est impossible d’aller en Hongrie nous trouverons une autre route, nous passerons. Que voulez-vous que l’on fasse ? On a pas d’autre choix. Où va t-on rester ? Non, on va continuer, on ne va pas rester là.”

Selon Frontex, l’agence européenne chargée des frontières extérieures de l’Union, les Syriens constituent près des trois quarts des arrivées dans les îles grecques.
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