Présidentielle en Haïti : violences après un premier tour contesté

Présidentielle en Haïti : violences après un premier tour contesté
Par Julien Pavy avec AFP
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Un climat de tension règne en Haïti depuis la victoire jeudi de Jovenel Moïse (PHTK) au premier tour de l‘élection présidentielle avec 32 % des voix

Un climat de tension règne en Haïti depuis la victoire jeudi de Jovenel Moïse (PHTK) au premier tour de l‘élection présidentielle avec 32 % des voix, selon des résultats préliminaires. L’opposition dénonce une “imposture”, un “braquage électoral” orchestré par le pouvoir en place. Des violences ont éclaté dans les rues.

C'est un coup d'État électoral.

Cette rancœur est partagée notamment par les partisans de Maryse Narcisse, la candidate du parti Fanmi Lavalas de l’ex-président Aristide, qui a terminé quatrième du scrutin avec 7% des suffrages. Elle estime avoir été volée. “Fanmi Lavalas a remporté la victoire. C’est un coup d‘État électoral”, a-t-elle lancé à ses partisans.

Colère également des partisans de Jude Célestin, arrivé en deuxième position avec 25% des suffrages. Le candidat du parti Lapeh dénonce une ‘‘farce’‘ ridicule et assure qu’il ne laissera pas passer le “projet dictatorial du pouvoir en place”.

Le second tour est prévu le 27 décembre. Son rival, Jovenel Moïse, un entrepreneur agronome novice en politique, est soutenu par le président sortant Michel Martelly, à qui la Constitution interdisait de briguer un second mandat.

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