"Airpocalypse" à Pékin, l'alerte rouge à la pollution déclenchée

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Par Christelle Petrongari  avec Reuters
"Airpocalypse" à Pékin, l'alerte rouge à la pollution déclenchée

Les immeubles de Pékin noyés dans un épais brouillard, ce n’est pas nouveau, ce qui l’est en revanche, c’est l’alerte rouge à la pollution atmopshérique en vigueur ce mardi dans la capitale chinoise, une première qui s’accompagne de mesures restrictives : écoles fermées, chantiers extérieurs interrompus, production limitée ou stoppée dans certaines usines. La circulation alternée a été mise en place et même si elle n’est pas totalement respectée, le trafic automobile est plus fluide qu‘à l’ordinaire. “Je vis à Pékin depuis 20 ans et je ne suis pas habitué à voir ça explique un habitant. Avant, il n’y avait que quelques voitures sur les routes, aujourd’hui, il y en a de plus en plus.”

Greenpeace se félicite que la mesure ait été prise cette fois et que l’administration pékinoise ait adopté “une attitude différente”.

Les habitants, invités à rester chez eux, n’ont semble-t-il guère respecté la consigne. Au petit matin, des centaines de personnes, parfois accompagnées d’enfants en bas âge, étaient rassemblées place Tiananmen pour assister à la cérémonie de lever des couleurs, comme le montrent les photos diffusées par l’agence de presse Chine nouvelle.

Les autorités s‘étaient attirées de vives critiques en renonçant à lancer une alerte rouge lors d’un précédent pic de pollution supérieur au seuil de tolérance.

Selon le centre de surveillance de l’environnement de Pékin, le pic de pollution devrait s’achever jeudi après-midi, avec l’arrivée d’une vague de froid.