Seule survivante d’une cellule néo-nazie, Beate Zschaepe risque la prison à vie. Son procès à Munich est suivi de très près en Allemagne. Elle est
Seule survivante d’une cellule néo-nazie, Beate Zschaepe risque la prison à vie. Son procès à Munich est suivi de très près en Allemagne. Elle est jugée pour les meurtres de neuf immigrés, huit Turcs et un Grec ainsi qu’une policière allemande entre 2000 et 2007.
Depuis son arrestation en 2011, elle était restée silencieuse. Aujourd’hui pour la première fois elle a rompu ce silence et reconnu dans un communiqué avoir eu connaissance des crimes mais sans y avoir participé.
Un des avocat des victimes, Mehmet Daimaguler exprime lui sa frustration. “J’aurais espéré qu’elle donne des réponses à des questions clefs” dit-il, “telles que l’importance de réseau néonazi. Qui étaient les complices ? Et la question la plus importante pour les proches, pourquoi ces victimes ont-elles été tuées ?”
Les deux autres membres du gang, deux hommes, avaient été retrouvés morts dans un mobile-home en 2011, vraisemblablement suicidés après l‘échec d’un braquage. L’enquête ouverte alors avait mis au jour l’existence de toute une série d’autres crimes et attentats auxquels Beate Zschaepe doit désormais répondre devant la justice.