Syrie : la Russie rejette les accusations d'Amnesty International

Moscou rejette les accusations d’Amnesty International sur ses frappes en Syrie.
L’ONG estime, dans un rapport, que la Russie a tué “des centaines de civils” et s’est rendu coupable “de possibles crimes de guerre” lors de ses raids aériens.
#Russia's attacks on civilians in #Syria may amount to war crimes. https://t.co/MOB3hK3gBLpic.twitter.com/jQd68gdq2L
— AmnestyInternational (@amnesty) 23 Décembre 2015
Ces accusations sont gratuites et sans fondement, d’après le porte-parole du ministère russe de la Défense qui souligne que ce rapport a été établi à distance, lors d’entretiens par téléphone.
“Encore une fois, il n’y a rien de nouveau ou de concret dans ce rapport, seulement les mêmes clichés et les mêmes fausses informations que nous avons déjà dénoncées auparavant à plusieurs reprises. Le rapport utilise à l’envie des expressions comme _“des frappes russes présumées” ou de “possible violations du droit international”, etc…autrement dit ce sont beaucoup de suppositions mais il n’y a pas de preuves”_, a déclaré Igor Konashenkov.
Sur Twitter, le ministère russe de la Défense a également invité Amnesty International “à révéler les sources lui ayant donné ses “supposées données” ou la Russie le fera”.
#FAKEAI Amnesty International, reveal who and when provided you with this so-called data or it will be done by the Rus MoD itself
— Минобороны России (@mod_russia) 23 Décembre 2015
En attendant, la guerre des images se poursuit sur les réseaux sociaux. Une vidéo postée sur internet dit montrer des victimes civiles de raids supposés russes à Idlib.
Moscou a déclaré avoir mené plus de 300 raids et frappé plus d’un millier de cibles terroristes ces 5 derniers jours (entre le 18 et le 23 décembre).
Depuis fin septembre, la Russie apporte son soutien aérien au régime de Bachar al-Assad, officiellement pour éliminer les groupes terroristes.
La coalition occidentale l’accuse cependant de frapper avant tout l’opposition syrienne modérée pour favoriser le maintien au pouvoir du président syrien.