Les cheminots francophones débrayent en Belgique pour protester contre un plan d’augmentation de la productivité. Le mouvement de grève, qui a débuté
Les cheminots francophones débrayent en Belgique pour protester contre un plan d’augmentation de la productivité. Le mouvement de grève, qui a débuté hier soir, devrait s’achever vendredi. Un mouvement qui affectera les réseaux Thalys et Eurostar, mais aussi la Flandre puisque de nombreux trains transitent par Bruxelles.
Suite à la grève de plusieurs syndicats les 6 et 7 janvier, le trafic ferroviaire risque d'être perturbé. #SNCBpic.twitter.com/2YrKaI1wgg
— SNCB (@SNCB) 5 Janvier 2016
“J’ai gardé les jours de congé de l’année passée pour pouvoir prendre les jours de grève d’aujourd’hui”, explique Martine, une passagère interrogée sur le quai de la gare de Namur. Et lorsqu’on lui demande si elle pose des congés pour chaque grève, elle répond : “pas systématiquement parce que je n’ai pas assez de jours de congé, vu le nombre de grèves.”
Fairouz, elle, travaille à Bruxelles. “J’ai choisi de dormir chez des amis à Bruxelles de mardi à vendredi, dit-elle. Je travaille dans les bases de données financières, donc je suis obligée d’aller à mon bureau, je ne peux pas bénéficier du télétravail, pour moi, c’est vraiment handicapant.”
Les Eurostar effectuant la liaison Londres-Bruxelles ne pourront circuler qu‘à destination et en provenance de “Lille Europe”. Le groupe franco-britannique, comme Thalys, propose des facilités d‘échange et de remboursement des billets.
Pour connaître l‘état du trafic sur Thalys cliquez ici, pour celui de l’Eurostar c'est par là.