Ils sont désormais plus de 700 à être bloqués entre la Grèce et l’ex-République yougoslave de Macédoine. Ces migrants s’entassent dans un no man’s
Ils sont désormais plus de 700 à être bloqués entre la Grèce et l’ex-République yougoslave de Macédoine. Ces migrants s’entassent dans un no man’s land près du village grec d’Idomeni et seulement une petite partie d’entre eux peut être accueillie en centre d’accueil, en attendant de pouvoir passer la frontière. Or les autorités macédoniennes ont durci les conditions de passage, comme l’explique Gemma Gillie, porte-parole de Médecins sans frontières :
“ En plus des procédures d’identification et d’enregistrement, ils doivent maintenant passer au poste de police à la fin de leur séjour et indiquer leur pays de destination. Ensuite, ils ramènent ce papier à la frontière. Et à moins que la destination soit l’Allemagne ou l’Autriche, ils ne sont pas autorisés à passer en Macédoine. Donc même s’ils sont Syriens, Afghans ou Irakiens, si la destination n’est pas l’Allemagne ou l’Autriche, ils sont refoulés à la frontière. “
En attendant, les ONG parent au plus pressé en nourrissant les migrants en transit. Mais les tentes manquent et les risques de maladie sont accrus. Les conditions imposées par l’ex-République yougoslave de Macédoine ne sont pas isolées. Les pays membres de l’Union européenne et de l’espace Schengen sont aussi de plus en plus nombreux à filtrer les migrants.