On compte désormais plus de 4 000 cas de nourrissons microcéphales au Brésil, probablement liés au virus Zika, véhiculé par les moustiques. Un virus
On compte désormais plus de 4 000 cas de nourrissons microcéphales au Brésil, probablement liés au virus Zika, véhiculé par les moustiques. Un virus désormais présent dans 23 pays du continent américain.
Tant que le moustique se reproduit, nous perdons la bataille contre lui
L‘épicentre se situe à Recife, dans le Nordeste. Le virus se transmet via l’espèce Aedes aegypti, mais les scientifiques de ce laboratoire cherchent à déterminer si les moustiques courants, vingt fois plus communs, peuvent aussi le transmettre.
“Nous sommes en train de perdre la bataille contre le moustique. Pourquoi ? Parce que tant que le moustique se reproduit, nous perdons la bataille contre lui. Donc nous devons nous mobiliser pour gagner la bataille”, a affirmé la présidente Dilma Rousseff.
Le gouvernement brésilien a annoncé le déploiement de 220 000 soldats pour traquer les points d’eau stagnante favorisant la reproduction des moustiques, mais seulement à partir du 13 février, après la fin du carnaval.
La mise au point d’un vaccin contre le virus Zika pourrait prendre une décennie.
La société britannique Oxitec a mis au point un spécimen Aedes aegypti transgénique. Ce moustique serait capable de décimer la population sauvage de l’espèce en transmettant à sa progéniture un gène empêchant les larves de se développer. Malgré des tests prometteurs, la société n’a toujours pas reçu l’aval des autorités sanitaires brésiliennes.