Premiers pas vers la paix à Genève entre l'opposition et le régime syrien ?

Premiers pas vers la paix à Genève entre l'opposition et le régime syrien ?
Par Euronews  avec Avec AFP et Reuters

Le triple attentat qui a fait au moins 71 morts dimanche matin à Damas a refroidi les premiers pourparlers de paix qui ont démarré à Genève entre

Le triple attentat qui a fait au moins 71 morts dimanche matin à Damas a refroidi les premiers pourparlers de paix qui ont démarré à Genève entre l’opposition et le régime syrien.
A peine arrivé en Suisse, l’ambassadeur syrien de Bachar al-Assad à l’ONU a multiplié les signes de défiance après l’attentat suicide qui a endeuillé la communauté chiite de son pays.
“Il y a un lien entre d’un côté ceux qui soutiennent le terrorisme et ceux, parmi les groupes politiques, qui se prétendent être contre le terrorisme”, a insisté Bashar al-Jafafari.

Les deux camps n’en sont pas encore à se parler directement. Le médiateur de l’ONU les a donc rencontrés séparément et de manière informelle.
“C‘était une rencontre nécessaire, a déclaré Staffan de Mistura, l’envoyé spécial à l’issue de sa première réunion.
A un reporter qui lui demandait s’il était optimiste, ce dernier a répondu : “En tant que diplomate, mon métier est d‘être toujours optimiste et déterminé.”

L‘émissaire de l’ONU a ensuite rencontré l’oppostion syrienne qui a fait bonne figure malgré les profondes divisions internes qui la mine.

“L’entretien avec M. de Mistura a été très fructueux. L’atmosphère est bonne et nous avons reçu des messages très positifs”, a déclaré Salem al-Mislet, le porte-parole de la délégation de l’opposition syrienne.

Une oppostion syrienne qui accuse Damas de “tuer son peuple” et qui a de nouveau posé ses conditions avant toute négociation : l’arrêt des bombardements de civils, la libération des villes assiégées et de détenus.

Les discussions doivent se poursuivre ce lundi cette fois de manière plus formelle en présence de Mohammed Allouche, le chef des rebelles islamistes.

À découvrir également