Depuis plusieurs jours, les autorités macédoniennes ont fermé la frontière, à cause d’une grève des taxis. Souhaitant profiter de cette manne, ils
Depuis plusieurs jours, les autorités macédoniennes ont fermé la frontière, à cause d’une grève des taxis. Souhaitant profiter de cette manne, ils sont furieux que les migrants soient acheminés en priorité par transports en commun, pour rejoindre la Serbie.
80 bus sont bloqués du côté grec.
“Non, mais on ne veut pas bloquer l’autoroute, mais il fait froid, les enfants tombent malades, nous n’avons pas à manger, c’est ça notre problème”, raconte un jeune Afghan.
Les migrants ont passé plusieurs nuits, à dormir près d’une station-service. Des files d’attente interminables se sont formées. La tension est vive, accentuée par le froid et la faim.
“On attend ici, juste pour piétiner, mais vous savez, il fait froid. Avec les femmes, les enfants, c’est très dur de rester ici. On attend, on a rien à boire, rien à manger. Je ne sais pas ce qui se passe”, dit un autre jeune migrant afghan.
Jeudi matin, les autorités macédoniennes ont rouvert pendant un temps la frontière, affirmant que la grève des taxis qui bloquaient les voies de train avaient pris fin. Mais n’ont laissé passer que quelques centaines de migrants.
D’après l’organisation internationale pour les migrations, au cours du mois dernier, plus de 62 000 demandeurs d’asile, dont un grand nombre de réfugiés syriens, sont arrivés par la mer en Grèce, d’ou ils veulent poursuivre leur exode vers l’Europe occidentale.