L'accord sur une trêve en Syrie est salué de toutes parts mais son application sur le terrain s'avère déjà problématique.
Ce jeudi à Münich, les Etats-Unis, la Russie et leurs principaux alliés se sont finalement mis d’accord sur une cessation des hostilités sur les théâtres d’opération syriens dans une semaine et sur l’acheminement de l’aide humanitaire vers les villes assiégées.
Après les négociations de paix de début février à Genève, ajournées avant même d’avoir commencé, cet accord est un vrai espoir.
Jens Stoltenberg, Secrétaire général de l’OTAN :
“La crise des migrants et des réfugiés en Europe est majoritairement alimentée par la guerre en Syrie et c’est pourquoi je me réjouis beaucoup de l’accord qui a été trouvé à Münich la nuit dernière. L’important maintenant c’est bien-sûr son application. Nous devons voir si cet accord deviendra une réalité sur le terrain”.
La mise en oeuvre de cette trève sera difficile à confirmer, selon l’avis de nombreux diplomates, la Russie ayant déjà prévenu qu’elle ne concernerait pas ses frappes sur les groupes Etat Islamique et Al-Nosrah. La mise en place du volet humanitaire, doit commencer, elle, dès ce week-end.