Le cessez-le-feu partiel annoncé par Washington et Moscou en Syrie semble loin de portée sur le terrain où les combats font rage, notamment près
Le cessez-le-feu partiel annoncé par Washington et Moscou en Syrie semble loin de portée sur le terrain où les combats font rage, notamment près d’Alep. Ici rebelles, soldats du régime et djihadistes continuent à s’affronter sans relâche. Des djihadistes qui rejettent la trêve, comme le rappelle le gouvernement syrien qui lui affirme vouloir déposer les armes contre certains insurgés seulement.
“L‘État syrien respectera, évidemment, la trêve conclue lundi, promet le ministre syrien de la Réconciliation nationale, Ali Haidar. Mais je ne peux pas parler pour les groupes armés qui, aujourd’hui encore, ont prévenu qu’ils ne cesseraient pas les combats.”
Le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, a mis hier en garde les différentes parties contre un possible éclatement du pays déchiré par 5 années de conflit.
“Quelqu’un va devoir s’asseoir à la table des négociations et arriver à un compromis sur ce qu’il adviendra de la Syrie. Mais si nous attendons trop longtemps, il sera peut-être trop tard pour garder le pays dans son entier. Voilà ce qui est en jeu.”
Les doutes persistent sur la faisabilité d’une trêve annoncée pour vendredi soir. Un cessez-le-feu qui exclut l‘État islamique et le Front Al-Nosra, la banche syrienne d’Al-Qaïda.