Jamais, depuis 5 ans, les armes étaient restées à ce point silencieuses.
En Syrie, la trêve semble globalement respectée. Cette cessation des hostilités est entrée en vigueur dans la nuit de vendredi à samedi.
Depuis Genève, un diplomate occidental a indiqué que l’ONU, la Russie et les Etats-Unis dressaient un “bilan positif” de cette journée, en dépit de quelques incidents.
Et surtout, sur le terrain, de nombreux Syriens ont renoué avec un calme qu’ils n’ont plus connu depuis des mois, voire des années.
A Damas, la capitale syrienne, certains se prennent à rêver de paix.
“On espère que cette trêve va continuer. On espère que la population va pouvoir souffler, que la paix va revenir et que les réfugiés vont rentrer chez eux. C’est ça, ce qu’on veut. Grâce à Dieu, la situation est calme aujourd’hui. Mais j’ai appris qu‘à Alep, là où j’habite normalement, il y avait des tirs sporadiques. Mais en tout cas ici à Damas, on peut dire que ça va !“ Ridwan Khameez, habitant de Damas
Cette cessation des hostilités ne concerne que les zones de combat entre d’un côté les forces loyalistes appuyées par la Russie, et de l’autre les groupes rebelles.
Ne sont pas concernés les groupes Etat islamique et Front al-Nosra.
D’ailleurs, des incidents ont été signalés, notamment dans la province de Hama. Deux soldats ont péri dans l’explosion d’une voiture piégée. L’attaque suicide a été revendiquée par les djihadistes de l’EI.
Si cette trêve est respectée, les Nations Unies proposeront aux différentes parties de se retrouver à nouveau à Genève pour tenter de trouver une solution politique à cette crise qui dure depuis 5 ans.
- avec agences