Panama Papers : le Premier ministre islandais dans la tourmente

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Par Euronews
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Le chef du gouvernement islandais, Sigmundur David Gunnlaugsson, doit affronter un véritable séisme politique , à la suite des révélations des

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Le chef du gouvernement islandais, Sigmundur David Gunnlaugsson, doit affronter un véritable séisme politique , à la suite des révélations des “Panama Papers” qui l’ont visé directement, à l’instar de dizaines d’autres dirigeants en exercice, et de personnalités du monde sportif ou artistique. Il s’agit de la plus importante fuite de données de l’Histoire, qui a permis d’exploiter les fichiers d’un cabinet d’avocat panaméen, Mossack Fonseca, depuis 1977. D’après l’enquête menée par le consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), publiée par plus de 70 médias dans le monde entier au terme d’un an de travail, Sigmundur David Gunnlaugsson figure sur la liste des personnalités titulaires d’un compte offshore au Panama. Le 11 mars dernier, face aux questions pressantes lors d’une interview, il éludait pourtant cette hypothèse.

#PanamaPapers: l'interview compromettante du premier ministre islandais https://t.co/VZReAz30l4#VIDEOpic.twitter.com/CTAL1OVzim

— lalibre.be (@lalibrebe) 4 avril 2016

Quelques jours plus tard, son épouse indiquait l’existence de cette société à son nom sur les réseaux sociaux, et assurait être en régime avec le fisc. Le chef du gouvernement islandais aurait pourtant bien possédé avec sa femme l’entreprise en question domiciliée dans les îles Vierges britanniques depuis 2007, jusqu‘à ce qu’il lui cède ses parts fin 2009 pour un dollar symbolique.
Ce lundi, l’opposition s’est emparée de ces nouveaux éléments. “Les gens que j’ai rencontrés sont très tristes et déçus”, affirme Katrin Jakobsdottir, leader de l’opposition, à la tête du Mouvement des verts et de gauche, “ car on n’a pas encore rétabli la confiance après l’effondrement des banques de 2008. Ces événements ne vont certainement pas aider”. La société du chef du gouvernement aurait notamment détenu des créances auprès de banques en faillite islandaises. Si le Premier ministre islandais exclut pour l’heure de démissionner, l’opposition entend déposer une motion de défiance, qui devrait être soumise au vote des parlementaires cette semaine. Une pétition réclamant sa démission a été mise en ligne, et des manifestations doivent se tenir ce lundi soir à Reykjavik.

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