Italie : un référendum pour décider de l'avenir des sites d'extraction offshore

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Par Cecilia Cacciotto avec Christelle Pétrongari
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Dimanche 17 avril, les Italiens se prononceront par référendum sur un sujet polémique. Ils devront décider si l’exploitation de chaque gisement est

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Dimanche 17 avril, les Italiens se prononceront par référendum sur un sujet polémique. Ils devront décider si l’exploitation de chaque gisement est permis jusqu‘à épuisement comme le veut une nouvelle législation adoptée par le gouvernement Renzi, ou si leur exploitation doit être limitée dans le temps.

Les eaux italiennes comptent une centaine de sites d’extraction pétrolière et gazière et trois concessions sont directement visées” par le référendum car elles expirent l’année prochaine : Guendalina et Rospo en mer Adriatique et Vega dans le canal de Sicile. Les ressources potentielles en hydrocarbures seraient équivalentes à 700 millions de tonnes de pétrole, de quoi rendre l’Italie complètement indépendante pendant 5 ans. Or aujourd’hui, la plus grande partie du pétrole et du gaz, est exportée.

Ce référendum a été initié par neuf régions littorales de l’Italie, les plus exposées aux conséquences environnementales de ces activités. Il est activement soutenu par les grandes organisations écologistes comme Greenpeace.

Car en cas de victoire du oui, 92 sites pétroliers devront cesser leurs opérations dans quelques années.

L’enjeu concret est limité dans la mesure où les sites offshore concernés ne fournissent qu’une proportion modeste du gaz et du pétrole consommés en Italie.

Mais ce scrutin est symbolique : c’est l’occasion pour les citoyens italiens de voter la fin anticipée d’une bonne partie de l’extraction d’hydrocarbures dans les eaux de la péninsule, d’accélérer la transition énergétique et de désavouer les relations étroites entre administration et industrie pétrolière.

Le gouvernement milite ouvertement pour l’abstention afin d’annuler le résultat de cette consultation quel qu’il soit.

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