Malgré une chute de popularité à 11%, alors qu’elle a connu des sommets à 65%, Dilma Roussef a encore de nombreux supporters au Brésil. Preuve en est
Malgré une chute de popularité à 11%, alors qu’elle a connu des sommets à 65%, Dilma Roussef a encore de nombreux supporters au Brésil. Preuve en est cette grande manifestation qui a eu lieu hier soir à Sao Paulo, quelques heures après la destitution de la présidente brésilienne.
“C’est un coup d’Etat civil, lance un manifestant. Aujourd’hui le capitalisme n’a pas besoin d’armes ou de soldats, il lui suffit d’avoir un système judiciaire anti-démocratique”.
“Ici c’est le peuple qui décide, déclare une jeune femme, et cela montre que tout le monde n’est pas d’accord avec ce nouveau gouvernement, un gouvernement qui n’a pas été élu, et que nous ne pouvons respecter”.
C’est l’ancien gouverneur de l’Etat de Sao Paulo, José Serra, qui a été nommé aux Affaires Etrangères dans le nouveau gouvernement.