Le Prix Princesse des Asturies de la Coopération internationale 2016 est attribué à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
Le Prix Princesse des Asturies de la Coopération internationale 2016 est attribué à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. La fondation qui porte le nom de l’héritière présomptive du trône d’Espagne et dont les récompenses sont considérées comme les Prix Nobel espagnols a salué ce mercredi, depuis Oviedo en Espagne, les efforts de l’ONU en la matière et en particulier l’accord de Paris.
Comme l’a précisé le président du jury Marcelino Oreja Aguirre, ancien ministre espagnol des affaires étrangères, elle distingue : “Plus de deux décennies à travailler dans le but de réduire l’impact des hommes sur l’augmentation de la température de la planète. Le jury considère que l’accord obtenu en décembre dernier à Paris est un moment historique, a-t-il indiqué avant d’ajouter : 195 pays ont finalement trouvé un compromis pour trouver un modèle de développement universel qui réduira progressivement les émissions polluantes.”
Convención de ONU para Cambio Climático y Acuerdo de París, Premio Princesa de Asturias de Cooperación Interncional pic.twitter.com/utQ4FOw13S
— Fundación Princesa (@fpa) 22 juin 2016
Rappelons que le texte engage ses signataires à limiter la hausse de température “bien en deçà de 2 degrés celsius” d’ici 2100. Un objectif qui va nécessiter des efforts d’ampleur et des centaines de milliards de dollars pour assurer la transition vers des énergies propres.
Pour entrer en vigueur, l’accord doit encore être ratifié par au moins 55 pays représentant 55% des émissions de gaz à effet de serre et notamment par la Chine et les Etats Unis. Ces deux pays, les plus gros pollueurs du monde, se sont engagés à le faire d’ici la fin de l’année.
Et d’ailleurs, il y a urgence car le réchauffement climatique progresse. La planète a connu le mois de mai le plus chaud jamais enregistré d’après le dernier relevé de l’Agence américaine océanique et atmosphérique. Il s’agit du treizième mois consécutif au cours duquel un record mondial de chaleur a été battu.
Climat : la France a ratifié l'accord de Paris >> https://t.co/9EiWPGnKRKpic.twitter.com/EHWGiCmOLQ
— LaTribune (@LaTribune) 15 juin 2016