C‘était le troisième et dernier jour du voyage de François en Arménie. Un voyage qui restera marqué par un mot : “génocide”. Un terme utilisé par le pape, pour décrire les massacres des Arméniens pendant la première guerre mondiale, provoquant la colère de la Turquie.
Le pape François a pourtant fait un dernier
geste de réconciliation à l‘égard d’Ankara, en lâchant une colombe depuis le sanctuaire de Khor Virap, à quelques kilomètres de la frontière turque.
Le pape a plaidé aux côtés de Karékine II, le chef de l’Eglise apostolique arménienne, pour le rapprochement entre Rome et les Eglises orientales.
Après son départ, le souverain pontife laisse ici le sentiment d’un pape qui perpétue une tradition : la défense des chrétiens arméniens. C’est une cause constante du Saint-Siège, depuis Benoît XV qui avait écrit trois fois au Sultan pendant la première guerre mondiale pour faire cesser les tueries.