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Législatives en Espagne : Rajoy réclame "le droit de gouverner"

Législatives en Espagne : Rajoy réclame "le droit de gouverner"
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Par Euronews
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Mariano Rajoy, un homme heureux qui savoure les applaudissements d’une foule en liesse devant le siège de son parti à Madrid.

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Mariano Rajoy, un homme heureux qui savoure les applaudissements d’une foule en liesse devant le siège de son parti à Madrid.

Le chef du gouvernement conservateur espagnol est le vainqueur des élections législatives de dimanche. Le Partido Popular (PP) est arrivé en tête des élections avec 14 sièges de plus que lors des élections de décembre sans toutefois obtenir la majorité absolue.

“Nous avons remporté les élections et nous demandons le droit de gouverner précisément pour cette raison. Mais maintenant le plus important est d‘être utile à 100% d’Espagnols, à ceux qui ont voté pour nous et à ceux qui ne l’ont pas fait”, a déclaré Mariano Rajoy au soir de sa victoire.

Le PP est arrivé en tête du scrutin avec 137 députés et 33% des voix, le Parti socialiste demeure la première force d’oppostion avec 22,68% des voix et 85 sièges à la chambre, et Unidos Podemos, formée par Podemos et le petit parti Izquierda Unida, héritier du Parti Communiste, arrive troisième avec 71 sièges et 20,9% des voix.

Le parti socialiste qui a fait la pire campagne de son histoire a resisté face à la coalition dirigée par Podemos. Une coalition qui était donné devant le parti socialiste dans plusieurs sondages. Le leader charismatique du parti anti austérité Pablo Iglesias n’a pas caché sa déception au vue des résultats de son parti.

Avec 156 sièges, une alliance Unidos Podemos et parti socialiste semble désormais mathématiquement insuffisante pour gouverner.

Le parti libéral Ciudadanos, quatrième des principales formations et lui aussi nouveau venu sur la scène nationale, recule. Il ne recueille que 32 sièges, loin des 40 remportés en décembre quand il avait séduit les électeurs du PP en dénonçant la corruption. Mais il peut cette fois apporter un soutien précieux au PP. Son chef Albert Rivera a annoncé dès dimanche soir qu’il était prêt à ouvrir des pourparlers en ce sens.

Les tractations pour former un gouvernement pourraient aller plus vite que la dernière fois, les conservateurs ayant une avance plus confortable.

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