Le show Trump a commencé à Cleveland

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Par Euronews  avec agences
Le show Trump a commencé à Cleveland

Arrivée en grande pompe pour Donald Trump à la convention républicaine de Cleveland.

Le milliardaire avait déjà fait une apparition, lundi, mais c’est désormais en candidat désigné qu’il a rejoint l’Ohio, un Etat clé en vu de la présidentielle de novembre.

Un Etat dont le gouverneur républicain, John Kasich, boycotte la convention, irrité par la personnalité de Trump.

C’est donc le gouverneur de l’Indiana, Mike Pence, son colistier qui l’a accueilli (Mike Pence pourrait devenir vice-président si Trump est élu président).

“C’est vraiment un honneur et nous allons gagner l’Ohio, n’est-ce pas Mike ? Nous allons gagner en Ohio et tout emporter”, a déclaré Donald Trump à son arrivée avant de reprendre son slogan fétiche : “ous allons redonner à l’Amérique sa grandeur”.

Pour gagner, le camp Trump s’emploie, déjà, à effacer l’erreur du discours plagié de son épouse Melania.

Meredith McIver, l’une des plumes de l‘équipe du candidat, a fait son mea culpa reconnaissant avoir “utilisé des passages du discours de Michelle Obama de 2008”.

Donald Trump devra convaincre au sein de son propre camp avant d’affronter Hillary Clinton, même si les deux candidats sont quasiment aussi impopulaires l’un que l’autre dans les sondages.

De nombreuses promesses de campagne suscitent la controverse. Il faut dire que Donald Trump a stigmatisé les musulmans, les handicapés ou encore les Mexicains.

Une partie de l’opinion publique reproche toujours à Trump de vouloir ériger un mur à la frontière mexicaine, à l’instar d’un artiste de Los Angeles, Plastic Jesus, qui a entouré l‘étoile de Donald Trump d’un mur et de barbelés sur le Walk of Fame sur Hollywood Boulevard.

Donald Trump avait obtenu son étoile en 2007 pour son émission de télé-réalité “The Apprentice”.

Sur les réseaux sociaux, Plastic Jesus a expliqué qu’il avait lui-même payé pour ce mur de 15 centimètres de haut et qu’il n’avait pas utilisé d’argent mexicain, en référence aux promesses du milliardaire populiste de faire financer la construction du mur par le Mexique.