Ankara poursuit son intervention en Syrie en dépit des critiques de Washington

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Par Laurence Alexandrowicz avec AFP
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Washington appelle la Turquie à cesser les combats en Syrie. Mais Ankara poursuit son intervention, particulièrement contre les combattants kurdes.

Washington appelle la Turquie à cesser les combats en Syrie. Ankara a lancé mercredi dernier une opération d’envergure dans le nord syrien : objectif, viser à la fois le groupe jihadiste Etat islamique et les forces autonomistes kurdes. La Turquie, un acteur supplémentaire dans le conflit syrien, c’est un casse-tête pour les Etats-Unis. Ils jugent “inacceptables” les attaques de leur allié turc contre les Forces syriennes démocratiques, une alliance antijihadistes soutenue par les Américains et dominée par les Kurdes.

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Les combats se concentrent au sud de la ville syrienne de Jarablos, prise mercredi dernier par les rebelles pro-Ankara.

En guerre contre les rebelles kurdes sur son territoire, la Turquie veut éviter que les Kurdes syriens du YPG forment une ceinture continue le long de sa frontière avec la Syrie.

Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu accuse le YPG de crimes : “Le YPG est engagé dans un nettoyage ethnique, y compris contre les Kurdes qui ne pensent pas comme eux, et ils les ont forcés à se déplacer.”

Ses armes, ce sont celles des combattants kurdes du YPG. C’est le trésor de guerre saisi par les rebelles syriens soutenus par la Turquie. Et dans ce conflit avec tant d’acteurs en jeu, une chose est sûre, ses armes tuent, entre n’importe quelle main.

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