Ce jeudi le Gabon a connu une deuxième journée de violence, à la suite d’une élection présidentielle au résultat controversé.
Ce jeudi le Gabon a connu une deuxième journée de violence, à la suite d’une élection présidentielle au résultat controversé. L’opposition crie à la fraude après la réélection d’Ali Bongo.
Trois personnes sont mortes dans les affrontements et plus de 1000 ont été arrêtées.
[Reportage] Crise au Gabon: à l'hôpital, on ne se remet pas de l'assaut du QG https://t.co/5yDhFvQTGnpic.twitter.com/yuPmMfZ61Y
— RFI (@RFI) 1 septembre 2016
L’Assemblée nationale avait été incendiée mercredi, et le QG de l’opposition, pris d’assaut la nuit dernière. > L'Assemblée Nat., la maison du peuple brûlé par le peule en colère ! #RespectezMonVote#GabonVotepic.twitter.com/fgWXO6MBij
— #RespectezMonVote (@LeBoyKinda) 31 août 2016
“La démocratie s’accorde mal des succès autoproclamés, des groupuscules formés à la destruction, a déclaré le président réélu. La démocratie s’accorde mal de la prise d’assaut d’un parlement, et de la télévision nationale. J’ai ce projet au coeur, ce qui m’a amené à scrupuleusement respecter le code électoral jusqu’au bout.”
Son rival Jean Ping a remporté 48,23% des voix, face au président sortant réélu avec 49,80% des suffrages. Mais l’opposition refuse la victoire du clan Bongo, dont la famille est au pouvoir depuis presque un demi-siècle.
Massacres dans la nuit du mercredi 31 au jeudi 1 Septembre! On arrive plus à dormir.#Gabon#GabonVote
franceinfo</a> <a href="https://t.co/9bxhKxBGj8">pic.twitter.com/9bxhKxBGj8</a></p>— JeSuisGabon! (
DorianOmweyi) 1 septembre 2016
Dans la soirée, 26 leaders de l’opposition et de la société civile gabonaise étaient toujours retenus au quartier général de Jean Ping à Libreville, terrorisés à l’idée de devoir y passer la nuit. L’armée les empêche de quitter les lieux.