L'Europe à l'assaut de Mars

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Par Euronews
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Ce mercredi, le module Schiaparelli devrait atterrir sur la planète rouge

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L’Europe spatiale va tenter mercredi de poser en douceur l’atterrisseur Schiaparelli à la surface de Mars et placer simultanément la sonde scientifique TGO autour de la planète, un exercice lui aussi très délicat. Mars la Rouge ne s’offre pas facilement et nombre de missions s’y sont cassées les dents. Jusqu‘à présent, seuls les Américains ont réussi à poser sur Mars des engins qui sont parvenus à fonctionner. C’est la deuxième fois que l’Europe se lance à la conquête de Mars. Il y a treize ans, la sonde européenne Mars Express avait largué un mini-atterrisseur Beagle 2, de conception britannique, mais il n’a jamais donné signe de vie. On sait depuis 2015 qu’il a effectivement atterri mais qu’il été endommagé.

TGO (Trace gas orbiter) et Schiaparelli constituent le premier volet d’ExoMars, une ambitieuse mission scientifique européano-russe en deux temps (2016 et 2020) qui vise à rechercher des indices d’une vie actuelle et passée sur Mars. Après un périple de sept mois, TGO et Schiaparelli se sont séparés dimanche. “Tous les deux sont en bonne santé“, selon l’Agence spatiale européenne. Désormais le module, qui a une masse au départ de 577 kilos, fonce sur Mars. Il a montré qu’il était capable d‘émettre un signal, se félicite Michel Denis, directeur de vol d’Exomars au Centre européen d’opérations spatiales (ESOC) à Darmstadt (Allemagne).

L’atterrisseur est une capsule de 2 m 40 de diamètre qui ressemble un peu à une piscine gonflable pour bébé. Ce mercredi, à 16h42 (heure de Paris), Schiaparelli sera à 120 km de la surface et il entrera dans l’atmosphère martienne, à une vitesse de 21.000 km/heure. S‘écouleront ensuite 6 petites minutes haletantes, pendant lesquelles les ingénieurs retiendront leur souffle. Schiaparelli sera d’abord freiné par un bouclier thermique puis par un grand parachute. Sur la fin, neuf rétrofusées entreront en action.

Mais comment savoir si l’atterrissage s’est bien passé? Un radiotélescope indien sera le premier à tenter de capturer un signal du module environ dix minutes après l’impact (le temps qu’il faut pour que le signal arrive à la Terre). Mars Express sera aussi à l‘écoute d’un signal. La sonde américaine MRO doit récolter des données deux heures après l’atterrissage. Et dans la nuit, TGO devrait donner des données plus précises.

Avec agence (AFP)

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