Le rire s‘éteint à Alep, en Syrie.
PUBLICITÉLe rire s‘éteint à Alep, en Syrie. Celui du dernier clown de la ville assiégée, mort mardi lors d’un tir de missile, et celui des enfants auxquels il tentait sans relâche d’apporter du réconfort.
Anas al-Basha, 24 ans, jeune marié depuis deux mois, travaillait au sein de l’association Space for Hope.
Il y a quelques jours, les locaux qui se situaient à l’Est de la ville ont été détruits par les bombes.
Comme tous les bénévoles, il tentait d’apporter une aide psychologique et matérielle à des enfants dont beaucoup sont devenus orphelins après cinq ans de conflit. Certains, les plus jeunes, n’ont connu que la guerre.
Aleppo clown who entertained children haunted by war is killed in airstrike https://t.co/QBOS9U6SLSpic.twitter.com/NqYKuVeEaa
— The Telegraph (@Telegraph) 1 décembre 2016
Depuis quinze jours, l’est de la ville subit les bombardements et les tirs incessants de l’armée de Bachar Al-Assad. Le régime resserre l‘étau sur les zones toujours sous contrôle des rebelles. Près de 50 000 habitants ont fui.
La Russie a proposé de créer quatre couloirs humanitaires à Alep-Est.
Avec agences