En pleine polémique sur l’ingérence russe dans l‘élection américaine, la nomination du futur directeur national du renseignement – chargé de succéder à James Clapper – revêt donc une forte portée…
En pleine polémique sur l’ingérence russe dans l‘élection américaine, la nomination du futur directeur national du renseignement – chargé de succéder à James Clapper – revêt donc une forte portée symbolique.
Donald Trump aurait choisi Dan Coats, d’après plusieurs médias américains.
Donald Trump to pick former Sen. Dan Coats for director of National Intelligence post https://t.co/WZ7xLXGdYLpic.twitter.com/jWqdv7XXh0
— Wall Street Journal (@WSJ) 5 janvier 2017
Cet ancien sénateur de l’Indiana – qui siégeait à la commission du renseignement pendant son mandat – fait partie des six parlementaires américains interdits de séjour en Russie.
Moscou avait dressé une liste de personna non grata en 2014, en représailles aux sanctions américaines après l’invasion de la Crimée.
A l‘époque, le sénateur s‘était dit “honoré” d‘être ainsi pris pour cible par le Kremlin.
Dan Coats a également été ambassadeur en Allemagne de 2001 à 2005, sous l’administration de George W. Bush.
Cette nomination, si elle est confirmée, permettrait ainsi de rassurer les détracteurs de Donald Trump, accusé d’indulgence coupable envers la Russie.
Le président élu se préparerait à une refonte des services secrets américains et notamment à une réduction du champ d’action du directeur national du renseignement, d’après le Wall Street Journal.
Des révélations démenties par l‘équipe de campagne de Donald Trump.
Avec AFP.