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Garde à vue pour les garde du corps et chef de cabinet de Le Pen

Garde à vue pour les garde du corps et chef de cabinet de Le Pen
Tous droits réservés 
Par Joël Chatreau
Publié le
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C’est un pas important dans l’enquête sur les emplois fictifs présumés du Front national, le parti français d’extrême droite, au Parlement européen : Thierry Légier, le garde du corps de Marine Le Pen

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C’est un pas important dans l’enquête sur les emplois fictifs présumés du Front national, le parti français d’extrême droite, au Parlement européen : Thierry Légier, le garde du corps de Marine Le Pen, la chef de file du FN, et Catherine Griset, sa chef de cabinet, ont été placés en garde à vue par la police ce mercredi au siège de l’Office anticorruption à Nanterre, dans le département des Hauts-de-Seine, en région parisienne. La garde à vue peut durer jusqu‘à 48 heures.

C’est la radio publique française France Inter qui a révélé l’information. Elle a été confirmée par des sources proches de l’enquête.

[INFO FRANCE INTER]#EmploiFictif #FN
Thierry Légier, garde du corps de Marine Le Pen est actuellement en garde à vue.

— Inter police justice (@InterPJ) February 22, 2017

En photo ci-dessous, Thierry Légier (à gauche de Le Pen) et Catherine Griset (à droite) :

Assistants parlementaires: deux collaborateurs de Le Pen entendus par la police https://t.co/nsRIP0rdVp pic.twitter.com/mtVGq7AsAH

— L'Express (@LEXPRESS) February 22, 2017

Un rapport européen enfonce le clou

Selon un rapport de l’Office européen de lutte antifraude, dont certains extraits ont été publiés dans la presse le 16 février dernier, Marine Le Pen a admis avoir salarié fictivement son garde du corps, qui aurait été employé comme assistant parlementaire européen d’octobre à décembre 2011. C’est “un mensonge éhonté, je n’ai jamais reconnu quoi que ce soit devant des enquêteurs”, a réagi la semaine dernière la candidate d’extrême droite à l‘élection présidentielle en France.

Un deuxième poste fictif présumé a été détecté par l’organisme antifraude de l’Union européenne, il aurait bénéficié à Catherine Griset. Cette dernière était accréditée auprès du Parlement européen de décembre 2010 à février 2016; pendant ce temps-là, elle assistait Marine Le Pen au siège du Front national à Nanterre. L’Office européen de lutte antifraude estime qu’elle n’a pas fourni “d’assistance directe dans les locaux du Parlement européen à sa députée comme requis par les règles en vigueur”.

Une ardoise de 339 946 euros

Le Parlement européen réclame à sa députée, Marine Le Pen, une somme totale de 339 946 euros de salaires car il considère qu’ils ont été indûment versés à Thierry Légier, en 2011, et à Catherine Griset, de 2010 à 2016. Rappelons que ces salaires sont payés par des fonds publics européens. La candidate du Front national à la présidentielle pourrait désormais avoir également des comptes à rendre à la justice française car ses assistants européens supposés sont ses salariés directs.

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