Plusieurs voix s‘élèvent ces derniers jours pour interdire les meetings de la majorité turque dans toute l’Union européenne.
Plusieurs voix s‘élèvent ces derniers jours pour interdire les meetings de la majorité turque dans toute l’Union européenne. En cause, le différent qui oppose Ankara à Berlin. Plusieurs de ces meetings ont été interdits. Des pratiques qualifiées de nazies, hier, par le président turc, lors d’un rassemblement à Istanbul. “Je pensais que l’Allemagne en avait fini avec le nazisme, mais en réalité, cela continue aux vues et aux sues de tous. Si vous croyez en la démocratie, mon ministre rencontrera le vôtre, et il pourra tenir meeting. Pourquoi tant d‘énervement ?”
Chaque ville allemande décide d’accueillir, ou non, les meetings de ministres islamo-conservateurs turcs, en campagne auprès de la diaspora pour le futur référendum visant à accroître les pouvoirs du Président Erdogan.
15 années d'Erdogan en #Turquie: du rêve démocratique à la dérive autoritaire
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Fawkes_Family) 5 mars 2017
Le chancelier autrichien, Christian Kern, a répondu hier dans un entretien accordé à Die Welt qu’il faudrait interdire ces meetings dans tous les États membres.
L’Autriche veut une interdiction européenne des meetings turcs: Le chancelier autrichien Christian Kern a appelé… https://t.co/IC022ccDUZ
— Les Observateurs (@ObservateursCH) 5 mars 2017
Réponse du ministre turc de l’Economie, Nihat Zeybekçi : il a tenu deux réunions hier à Leverkusen et à Cologne. L’Allemagne est le pays qui compte la plus importante communauté turque, avec trois millions de personnes.