Face-à-face virulent entre Mark Rutte et Geert Wilders sur l'avenir des Pays-Bas

Face-à-face virulent entre Mark Rutte et Geert Wilders sur l'avenir des Pays-Bas
Tous droits réservés 
Par Euronews avec Avec Agences
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte et son rival anti-système Geert Wilders se sont livrés à un duel télévisé plus que musclé ce lundi.

PUBLICITÉ

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte et son rival anti-système Geert Wilders se sont livrés à un duel télévisé plus que musclé ce lundi. Le libéral et le populiste débattaient de l’avenir des Pays-Bas à moins de 48h des élections législatives et après qu’une crise diplomatique a éclaté ce week-end entre La Haye et Ankara. Les deux hommes se sont notamment opposés de façon virulente sur la façon d’enrayer l’immigration.

“Vous voulez le Nexit. Vous voulez que les Pays-Bas sortent de l’Europe. Vous savez que cela coûterait un million et demi d’emplois, ce qui signifierait le chaos pour les Pays-Bas, comme c’est le cas actuellement en Grande-Bretagne à cause du Brexit. Ne faites pas ça. J’espère sincèrement que vous ne deviendrez pas le plus grand parti du pays et que vous ne formerez pas de cabinet. Je m’y opposerai. Ce serait la pire des nouvelles pour les Pays-Bas actuellement”, a dit le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.

“Le Nexit est la meilleure chose qui peut nous arriver. Nous redeviendrions les patrons de notre pays. Nous aurions une nouvelle fois les clefs de notre propre porte d’entrée. Combien de personnes trouveraient-elles fâcheux de ne pas avoir les clés de leurs maisons afin de décider qui elles laissent entrer ou pas. Et nous avons demandé à une agence très sérieuse, qui a même remporté des prix, de calculer tout ça Monsieur Rutte. Et qu’en est-il ressorti ? Notre économie se développerait, notre pouvoir d’achat augmenterait tout comme le nombre d’emplois”, a répondu Geert Wilders, le leader néerlandais du Parti pour la Liberté (PVV).

Geert Wilders a promis, s’il devenait Premier ministre, de fermer les frontières aux immigrants musulmans, d’interdire la vente du Coran et de fermer les mosquées, dans un pays où environ 5 % de la population est musulmane. Son rival est lui déterminé à faire en sorte que les Pays-Bas soient le premier pays à mettre un terme au “mauvais populisme”. Ce débat télévisé considéré comme déterminant, devrait influencer les 60 % d‘électeurs encore indécis.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Geert Wilders, itinéraire d'un populiste anti-islam

Le Néerlandais Mark Rutte, rempart ébranlé du populisme ?

Tout ce que vous avez besoin de savoir sur les élections néerlandaises