Brexit : Theresa May pour un "partenariat spécial" avec l'UE

Brexit : Theresa May pour un "partenariat spécial" avec l'UE
Par Euronews

Londres a officiellement déclenché la procédure de divorce avec l'UE.

Au Royaume-Uni, la journée est historique. Après 44 ans de mariage avec l’Union européenne, Londres a officiellement déclenché la procédure de divorce. “Il n’y aura pas de retour en arrière”, a assuré Theresa May devant les députés britanniques. La Première ministre sait que les négociations avec Bruxelles seront longues et difficiles. Elle a rappelé son objectif : obtenir le meilleur accord possible

C'est un plan pour un partenariat nouveau, profond et spécial entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne, un partenariat de valeurs, un partenariat d'intérêts, un partenariat basé sur la coopération dans des domaines comme la sécurité et les affaires économiques.

Theresa May Première ministre britannique

“J’ai établi un plan clair et ambitieux pour les négociations à venir. C’est un plan pour un partenariat nouveau, profond et spécial entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne, un partenariat de valeurs, un partenariat d’intérêts, un partenariat basé sur la coopération dans des domaines comme la sécurité et les affaires économiques.”

Les Britanniques restent profondément divisés sur le Brexit, à l’image des Écossais qui avaient voté majoritairement pour le maintien dans l’Union européenne et qui réclament aujourd’hui un nouveau référendum d’indépendance. Theresa May a lancé un appel au rassemblement :

“Je suis déterminée à obtenir le bon accord pour chaque personne dans ce pays. Face aux opportunités qui se présentent devant nous, dans ce moment historique, les valeurs, intérêts et ambitions que nous avons en commun, peuvent et doivent nous rassembler. En ce qui concerne les pouvoirs que nous allons récupérer de l’Europe, nous allons examiner de près ceux qui doivent résider à Westminster et ceux qui devraient être transmis aux administrations décentralisées.”

La Première ministre britannique a reconnu que l’objectif des deux ans, fixé pour trouver un accord avec l’Union européenne, était ambitieux.

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