Une jeunesse turque entre désir d'exil et de révolte

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Par Euronews
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Comment vit la jeunesse turque dans un pays ou le pouvoir est entre les mains des ilsamo-conservateurs depuis plus de 15 ans ?

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Comment vit la jeunesse turque dans un pays ou le pouvoir est entre les mains des ilsamo-conservateurs depuis plus de 15 ans ? Euronews est allé à la rencontre de certaines de ses figures artistiques et culturelles qui sont l‘âme de cette jeunesse, à l’image du groupe de rap Tahribad-i Isyan.

“Les gens disent qu’il est impossible de vivre dans ce pays. Des acteurs, des artistes, tout le monde le dit. Nous, on dit que si on quitte le pays, il ne restera plus personne pour en faire un endroit meilleur. C’est pour ça qu’il faut rester, pour changer les choses. On peut y arriver avec la musique, l’art.”

Le désir d’ailleurs semble omniprésent pour la jeune génération, qui a grandi sur fond de tensions politiques, comme en témoigne notre correspondante à Istanbul.

“Dans le centre-ville, le parc Gezi est devenu un symbole de liberté d’expression et un lieu d‘échange d’idées il y quatre ans. De nombreux nouveaux médias ont vu le jour sur fond de manifestations antigouvernementales.

140Journos est l’un de ces médias. Le co-fondateur Engin Önder et son équipe travaillent sur 16 différentes plateformes, de Facebook à Periscope en passant par WhtasApp. Dans une rue cachée d’Istanbul, ils déjouent la censure médiatique du gouvernement turc quotidiennement.

“Durant les manifestations du Parc Gezi, les médias, étant donné leur mode de financement, n’ont rien couvert. C’est ce qui nous a poussé à sortir les caméras. On est allé dans la rue parce que les médias ne couvraient pas ce que l’on voulait voir. Nous pouvons donc créer ce que nous voulons consommer.”

La difficulté pour 140journos est de survivre financièrement, sachant que leur priorité est de maintenir l’accès à l’information totalement libre pour ses jeunes lecteurs.

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