Le groupe anarchiste grec protestait contre la condamnation d'une étudiante. Il a revendiqué l'envoi de colis piégés en Europe au début des années 2010.
Les boutiques du centre d’Athènes gardent les stigmates de la violence des casseurs.
Une rue commerçante de la capitale grecque a été vandalisée à l’issue d’une manifestation qui a dégénéré. Le *rassemblement visait à soutenir une étudiante en doctorat de 29 ans, condamnée à 13 ans de prison pour appartenance au groupe “Conspiration des cellules de feu”.*
La justice vient de confirmer sa sentence en appel.
“On a entendu un groupe de manifestants et puis tout d’un coup y a eu des bang bang bang”, raconte l’employé de l’une des boutiques au micro d’euronews. “On est sorti et on a vu que tout était cassé”.
“Vers six heures, cinq groupes sont venus pour tout casser”, renchérit Ahmet, un touriste. “C’est triste, j’ai tout vu et je n’ai rien pu faire”.
“Conspiration des cellules de feu” est un groupe anarchiste grec qui s’est fait connaître au début des années 2010 par l’envoi de colis piégés à des chefs d’Etat européens.
Le groupuscule avait revendiqué en mars dernier l’envoi d’un paquet d’explosifs au ministère allemand des Finances. Ces colis n’avaient pas fait de victimes.
“Conspiration des cellules de feu” a publié les photos de cette soirée de vandalisme sur sa page Facebook ce lundi soir :
Avec le bureau d’euronews à Athènes.