Rohingyas : l'exode se poursuit, les exactions continuent

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Par Euronews
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Des centaines de membres de cette minorité musulmane persécutée en Birmanie tentent tous les jours de franchir la rivière Naf, qui les sépare du Bangladesh.

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Images dramatiques de l’exode desespéré des Rohingyas. Des centaines de membres de cette minorité musulmane persécutée en Birmanie tentent tous les jours de franchir la rivière Naf, qui les sépare du Bangladesh. tous fuient l‘épuration ethnique lancée il y a plusieurs mois par l’armée birmane, et qui suscite aujourd’hui un nouvel appel des Nations Unies :

“L’accès que nous avons à cette région, spécialement dans le Nord, est inacceptable. Nous relançons notre appel aux autorités du Myanmar pour mettre en place des arrangements qui permettent aux humanitaires, pas juste à l’ONU, mais à tous ceux impliqués, de faire leur travail normal”.

De l’autre côté de la frontière, dans le camp géant de Kutupalong, dont les autorités cambodgiennes envisagent de pousser la capacité à un million de personnes, les témoignages d’exactions sont nombreux.

“Les soldats ont attaqué ma mère, raconte cet homme. Ils l’ont torturée et lui ont cassé le bras avec un fusil. Mon frère et sa femme ont été tués”.

Une femme ajoute :
“Nous, ils ont brûlé notre maison, nous ont tiré dessus et ont tués des gens.

- Y a t-il toujours des massacres ?

- Oui, ça continue en ce moment même”.

2.000 réfugiés arrivent encore tous les jours au Bangladesh, et avec le risque d‘épidémies, la perspective d’une catastrophe humanitaire de grande ampleur est de plus en plus plausible.

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