Raqqa, le jour d'après

Raqqa, le jour d'après
Par Vincent Ménard

Il ne reste que des ruines de l'ancien fief du groupe Etat islamique, tombé après quatre mois de combats.

Des immeubles en ruines et des rues jonchées de décombres et de carcasses de voitures : voilà à quoi ressemble Raqqa 24 heures après la fin des combats.

Les Forces démocratiques syriennes – une alliance de combattants arabes et kurdes appuyés par les Etats-Unis – ont repris ce mardi le contrôle de ce qui était le principal bastion du groupe Etat islamique.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, les affrontements ont fait 3.250 morts, dont plus de 1.000 civils, en l’espace de quatre mois.

Malgré la perte de son fief, Daesh reste bien implanté dans le pays, principalement au sud de Damas et dans la province de Deir Ezzor, située dans l’est, à la frontière avec l’Irak.

Les combattants syriens demandent aux civils contraints à l’exil d’attendre avant de revenir à Raqqa, par crainte que des jihadistes y soient encore cachés et que des mines y soient disséminées.

Washington a salué l’issue de cette bataille, de même que Paris.

Le porte-parole du gouvernement français a parlé d’une “excellente nouvelle” en rappelant que c’est ici qu’avaient été planifiés les attentats du 13 novembre 2015 contre le Bataclan, les terrasses de café et le Stade de France.


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