Plus de thon rouge dans nos assiettes

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Par Julien Pavy
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Le thon rouge aiguise plus que jamais les appétits si bien que les quotas de pêche vont être revus à la hausse dans les années à venir.

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C’est l’un des poissons les plus prisés au monde. Jadis menacé d’extinction, le thon rouge aiguise plus que jamais les appétits, si bien que les quotas de pêche vont être revus à la hausse dans les années à venir. La décision a été prise à Marrakech par la Cicta, la Commission internationale pour la conservation des thonidés, qui regroupe une cinquantaine de pays riverains de l’Atlantique et de la Méditerranée, ainsi que l’Union européenne.

Les quotas de pêche, fixés cette année à environ 23.000 tonnes, vont ainsi être portés progressivement à 36.000 tonnes en 2020. Les quotas par pays ont également été revus, l’Union européenne voyant, elle, sa part baisser légèrement.

Les ONG de défense de l’environnement regrettent cette décision, estimant que les objectifs de reconstitution des stocks de thon rouge n’ont pas encore été atteints et que l’espèce risque de décliner à nouveau. Ces quotas avaient été mis en place il y a dix ans tout juste, alors que les stocks de thon avaient diminué d’environ 80 % par rapport aux années 1970.

Ce poisson, qui peut peser plus de 600 kilos, est particulièrement prisé des Japonais et des amateurs de sushis et sashimis, qui devraient profiter mécaniquement d’une baisse des prix.

Fin de trêve pour le thon rouge : il va à nouveau être soumis à une pêche intensive. WWFFrance</a> est « profondément déçu » par cette décision. <a href="https://t.co/gVvz5PWuwX">https://t.co/gVvz5PWuwX</a> | par <a href="https://twitter.com/mvalo?ref_src=twsrc%5Etfw">mvalohttps://t.co/UB4UBOzBoC

— Le Monde (@lemondefr) 22 novembre 2017

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