Tweets et conséquences

Un tweet incendiaire « à la Trump »
Un tweet incendiaire « à la Trump »
Par Euronews
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La tension monte entre Londres et Washington après une série de tweets et de retweets qui vire à la joute verbale dans laquelle Donald Trump est pris à son propre jeu.

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Le Royaume-Uni est sous le choc après une virulente réplique de Donald Trump aux critiques de Theresa May contre ses retweets de vidéos antimusulmanes. Le président américain, dans un style agressif dont il est coutumier s'en est pris à la première ministre britannique :

« Theresa May, ne vous focalisez pas sur moi ! Focalisez-vous sur le terrorisme islamique radical destructeur à l'intérieur du Royaume-Uni. Tout va bien pour nous ! »

Theresa May a tenté de calmer le jeu, au nom de la « relation spéciale » de Londres avec Washington. Sans toutefois accepter les propos de Donald Trump.

« Le fait que nos deux pays travaillent ensemble ne nous empêche pas de dire que les États-Unis ont eu tort. Je le dis clairement : "Retweeter Britain First était une erreur". »

Sajid Javi, secrétaire d’État au sein du gouvernement britannique a été plus explicite :

« Le président américain approuve les opinions d'une organisation fasciste remplie de haine qui me déteste, moi et ceux qui sont comme moi. Il a tort, je refuse de laisser passer cela et de ne rien dire. »

Brendan Cox, le mari de Jo Cox, la députée travailliste assassinée par un militant anti-Brexit a lui aussi réagi sur Twitter :

« Vous avez une fusillade de masse chaque jour dans votre pays, votre taux d'homicide est bien plus élevé que le nôtre, votre système de santé est une honte et le Congrès ne vous suit pas alors que vous y avez la majorité. Je me focaliserais là-dessus. »

Le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson s'est aussi exprimé :

« Britain First est un groupe haineux qui cherche à diviser et dont les opinions n'ont rien à voir avec nos valeurs. Le Royaume-Uni a une fière histoire comme société ouverte et tolérante et les discours de haine n’ont pas leur place ici. »

En janvier dernier Theresa May a invité Donald Trump à effectuer une visite au Royaume-Uni. Après une pétition et de nombreuses protestations, le voyage a finalement été reporté à 2018. Pas sûr que ce genre de joute verbale ne permette de trouver une date.

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