Une semaine ensanglantée par les bombardements du régime dans la Goutha orientale, des frappes turques à Afrine et des combats entre rebelles et jihadistes à Idleb.
Alors que certains dirigeants ont annoncé "la fin de la guerre" en Syrie, les combats sanglants se poursuivent dans la Goutha orientale, l'une des "zones de désescalades" définies par un accord entre Russes, Turcs et Iraniens.
Plus de 230 civils ont été tués depuis lundi dans les raids du régime sur le fief rebelle où quelque 400 000 habitants seraient assiégés. Nombreux demeurent reclus dans des caves et de bunkers.
La France, par la voix d'Emmanuel Macron, a dit craindre "l'emploi possible de chlore", ce que Damas dément.
L'ONU réclame une trêve humanitaire, mais son Conseil de sécurité est une nouvelle fois resté impuissant jeudi. La Russie juge le cessez-le-feu demandé par Washington "irréaliste".
La Goutha orientale, enclave rebelle proche de la capitale Damas, est une priorité du régime. Mais elle n'est qu'un seul des théâtres violents en Syrie.
Dans la province d'Idleb, des affrontements ont éclaté entre organisation Etat islamique et un groupe rebelle.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) accuse ce vendredi les forces gouvernementales d'avoir volontairement laissé un couloir aux miliciens Daech pour qu'ils fuient vers cette région déchirée entre groupes rebelles et jihadistes.
Dans le même temps, plus au nord, la Turquie entame sa troisième semaine d'offensive sur la région d'Afrine, un des trois cantons autonomes kurdes.
Alors que l'aviation turque a continué vendredi de pilonner les positions du YPG, les dirigeants d'Afrine assurent que l'offensive d'Ankara a déjà fait 160 morts et des milliers de déplacés.