Ouverture de la 68e Berlinale

REUTERS/Fabrizio Bensch
REUTERS/Fabrizio Bensch
Par Euronews

Stars du cinéma et militants ont profité de l'ouverture jeudi du festival du film de Berlin pour soutenir le mouvement #MeToo et appeler à leur manière à ce que cessent les abus sexuels dans l'industrie du 7e art.

La Berlinale est le premier grand festival de cinéma en Europe organisé depuis les accusations d'abus sexuels contre Harvey Weinstein et les révélations sur le traitement réservé aux femmes dans le 7ème art, qui ont suivi.

Plusieurs invités ont ainsi foulé le tapis rouge vêtus de noir pour s'élever contre le traitement réservé aux femmes dans le secteur.

Les organisateurs ont promis de promouvoir la diversité sous toutes ses formes, bien que seulement quatre des films en compétition aient été réalisés par des femmes. Ils ont indiqué avoir écarté plusieurs cinéastes accusés d'abus sexuels.

Une actrice sud-coréenne a cependant critiqué le festival pour avoir invité le réalisateur Kim Ki-Duk et son film "Human, Space, Time and Human", présenté samedi. Elle a accusé ce dernier de l'avoir giflée et forcée à tourner des scènes de sexe improvisées alors qu'elle travaillait sur un de ses films.

Fidèle à sa tradition, la Berlinale accueillera des films d'auteur et de plus grosses productions.

Le jury devra départager 19 films. Il est présidé par le réalisateur allemand Tom Tykwer ("Cours, Lola, cours", "Le parfum, histoire d'un meurtrier") et composé notamment de l'actrice belge Cécile de France, de la productrice américaine de "Moonlight" Adele Romanski, du compositeur japonais Ryuichi Sakamoto ou encore de l'historien espagnol du cinéma Chema Prado.

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