Deux attaques ont été menées ce vendredi matin dans la capitale du Burkina Faso, l'une contre l'état-major des armées, l'autre contre l'ambassade de France.
Les attaques qui ont visé les intérêts français et les forces armées du Burkina Faso à Ouagadougou, ce vendredi, ciblaient peut-être une réunion sur le G5 Sahel, selon le ministère de la sécurité burkinabé.
Vendredi matin, cinq hommes armés ont ouvert le feu sur des passants, avant de se diriger vers l'ambssade de France, sans parvenir à y entrer.
Une voiture piégée a explosé près de l'état-major des armées et de l'institut français, un kilomètre plus loin. Le véhicule, rempli d'explosifs, aurait causé d'"énormes dégâts", selon les autorités locales.
Un bilan provisoire fait état d'au moins 28 morts, dont 7 représentants des forces de l'ordre, et d'au moins 85 blessés. Au moins neuf assaillants ont aussi été abattus.
Aucun ressortissant français ne figurerait parmi les victimes. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour tentative d'assassinats terroriste. L'attaque n'a pas encore été revendiquée.
Le gouvernement français a réaffirmé son engagement au Sahel. Selon les autorités du Burkina Faso, au moins neuf assaillants ont été abattus.