Le vote de Silvio Berlusconi a été perturbé par l'irruption d'une militante Femen.
En Italie, 46 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche pour renouveler les 630 députés et 315 sénateurs du Parlement.
Avec un taux de participation de 19,4% ce midi, soit 4 points de plus qu’en 2013, le scrutin rencontre un certain succès malgré le peu d’enthousiasme suscité par la campagne.
Ce matin, c’est Silvio Berlusconi qui a eu l’honneur d’être reçu par une militante Femen, poitrine dénudée, selon l’usage, en plein bureau de vote.
Inéligible après sa condamnation pour fraude fiscale, Silvio Berlusconi emmène avec lui une coalition de droite à laquelle prend part la Ligue et les Frères d’Italie, deux partis d’extrême droite.
C’est l’actuel président du Parlement européen, Antonio Tajani, et l’un des plus fidèles soutiens du Cavaliere, qui incarne cette coalition. En cas de victoire de l’alliance de droite, donnée en tête par les sondages, c’est lui qui pourrait diriger le prochain gouvernement italien.
Du côté des populistes du Mouvement 5 étoiles, la confiance règne, persuadés de renouveler le succès des législatives de 2013 : ils sont crédités de 28% des intentions de vote selon les dernières estimations. Un score qui ne leur permettrait pas dégager une majorité sans former leur propre alliance.
Quant au camp des démocrates, pivot de la coalition de centre-gauche, on s’attend à une débâcle certaine, après 5 années de gouvernement qui n’ont pas réussi à convaincre les Italiens.