Lamborghini compte bien rester en Italie

REUTERS/Denis Balibouse
REUTERS/Denis Balibouse
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Entretien avec le PDG de la marque au Taureau.

PUBLICITÉ

Claudio Rosmino, Euronews : Monsieur Dominicali, bienvenue et merci de nous rejoindre sur Euronews. Ces jours-ci, le gotha des constructeurs automobiles est au salon de Genève. Lamborghini suscite beaucoup d'attente. Dites-nous ce que les visiteurs vont découvrir sur votre stand.**

Stefano Domenicali, PDG de Lamborghini** : Le Huracan Performant spider est l'une des attractions les plus forte. C'est un nouveau membre de la famille qui cette année vient compléter notre offre dans la catégorie supercar. A cela s'ajoute une première : notre super SUV "Urus", qui est derrière moi, rencontre déjà un succès incroyable.**

Claudio Rosmino, Euronews** : Lamborghini a battu des records de vente en 2017. Quel est l'objectif de production pour les années à venir, dans quel secteur comptez-vous investir ?Stefano Domenicali, PDG de Lamborghini : Nous pensons dépasser les 5000 unités cette année et nous allons doubler notre surface en 2019. C'est une très bonne séquence pour notre marque en pleine croissance. L'année dernière, nous avons dépassé le milliard en chiffre d'affaires, mais surtout, c'est la perception de la marque qui change.**

Claudio Rosmino, Euronews** : _Où réussissez-vous le mieux ?
_
Stefano Domenicali, PDG de Lamborghini : Les États-Unis reste notre meilleur marché, il absorbe un tiers de nos ventes. Notre deuxième marché est le Japon, puis la Grande-Bretagne. Les autres sont quasi identiques.

Claudio Rosmino, Euronews : Quels sont vos projets pour le secteur hybride ?

Stefano Domenicali, PDG de Lamborghini :Le secteur hybride est la prochaine étape, bien sûr, mais de toute façon nous resterons très liés à nos moteurs très puissants que sont nos V10 et V12.

Claudio Rosmino, Euronews : Comment Lamborghini parvient à garder son esprit italien tout en étant dans le groupe Audi/Wolksvagen ?**

Stefano Domenicali, PDG de Lamborghini** : C'est très simple. Il y a bien sûr d'un côté l'argent, qui provient de nos investisseurs et de nos actionnaires. Mais notre usine d'assemblage reste à Sant'Agata Bolognese. C'est une société italienne et tout l'héritage va rester dans notre pays.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Nuage de diesel au Salon international de l'automobile de Genève

Peut-on payer ses impôts en cryptomonnaie en Europe ?

Du pop-corn aux cadavres : quel rapport entre les deux ?