Kim Yong Chol est l'un des conseillers de confiance de Kim Jong-Un, il a déjà rencontré Mike Pompeo, il est le vice-président du comité central nord-coréen et il est attendu à New York.
Un des plus hauts dirigeants nord-coréens est parti pour New York en vue de préparer le sommet historique entre Donald Trump et Kim Jong-un. L'ancien chef des renseignements passe par Pékin où il doit s'entretenir avec le gouvernement chinois juste avant. C'est le plus haut responsable à se rendre aux États-Unis depuis 18 ans.
La porte-parole du département d'État Heather Nauert a confirmé la visite :
"Depuis la lettre du 24 mai du président au leader nord-coréen Kim Jong un, Pyongyang collabore avec les États-Unis. Nous continuons activement de préparer le sommet entre le président Trump et le dirigeant Kim à Singapour. Le vice-président du comité central nord-coréen Kim Yong Chol va arriver à New York et rencontrera le chef de la diplomatie Mike Pompeo plus tard dans la semaine."
Les deux hommes se sont déjà rencontrés à Pyongyang lors de la libération des otages américains le 9 mai dernier.
Kim Yong Chol fait l'objet de sanctions américaines depuis 2010. Pour sa venue aux Etats-Unis, ces sanctions ont donc probablement fait l'objet d'une suspension, signe de l'importance de cette visite aux yeux de l'administration Trump.
Trois séries de rencontres directes sont organisées parallèlement cette semaine entre ces deux pays qui n'ont pas de relations diplomatiques et s'échangeaient il y a quelques mois encore menaces et invectives autour des ambitions nucléaires du régime nord-coréen.
Encore la semaine dernière, Donald Trump avait écrit à Kim Jong-un pour annuler leur rencontre, mais tout indique que le sommet du 12 juin est à nouveau sur les rails.
Les diplomates n'ont donc plus que deux semaines pour finaliser la préparation logistique du sommet, mais aussi pour en fixer l'ordre du jour.
Washington exige de Pyongyang une "dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible" avant tout allègement des lourdes sanctions internationales qui pèsent sur la Corée du Nord en représailles à ses programmes d'armements balistique et nucléaire.
Mais Pyongyang n'a jusqu'ici jamais accepté de payer ce prix, présentant son arsenal comme une garantie pour la survie du régime.