La déflagration a tué au moins 18 personnes et fait une centaine de blessés, ce mercredi, dans la capitale irakienne, mais les causes du sinistre restent confuses.
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Le bilan s'est alourdi, après la violente explosion qui s'est produite à Bagdad ce mercredi.
Il s'élève à 18 morts, au moins, et une centaine de blessés, d'après les forces de l'ordre.
Cette fois, c'est le quartier de Sadr City qui a été touché dans la capitale irakienne, fief du nationaliste chiite Moqtada al Sadr, dont la liste a remporté les législatives le mois dernier.
Les causes du sinistre restent à définir. Selon le ministère irakien de l'Intérieur, ce sont des munitions dissimulées dans une cache d'armes d'une mosquée qui auraient provoqué la déflagration, lors de leur transfert dans une voiture garée près de l'édifice. Des immeubles et des véhicules ont été soufflés.
Un peu plus tôt, la télévision d'état avait évoqué de son côté "une agression terroriste", disant citer un porte-parole du gouvernement.
Les autorités irakiennes n'ont pas fourni pour l'instant d'explications à ces versions divergentes.