Quatre jours après l'éruption du Volcan de Feu, les conditions sont trop risquées pour les secouristes
Trop risqué. Les recherches ont de nouveau été suspendues au Guatemala quatre jours après l'éruption du Volcan de Feu. Les conditions climatiques et l'omniprésence des débris incandescents ne permettent pas de garantir la sécurité des équipes.
Le bilan s'élève pour l'instant à une centaine de morts, mais près de 200 personnes sont portées disparues.
"Le travail continue à être dangereux pour les secouristes compte tenu des résidus abondants qu'il y a encore mais aussi des pluies qui peuvent entraîner des coulées boueuses ou des avalanches volcaniques, explique David de León, porte-parole de la Coordination nationale de lutte contre les catastrophes naturelles_. Il est donc important de vérifier les conditions dans le secteur avant que les secouristes puissent y retourner."_
Des milliers de personnes ont été déplacées dans les trois départements touchés par la spectaculaire éruption de ce géant de près de 4000 mètres, situé à une quarantaine de kilomètres de la capitale. Le pays en appelle à l'aide internationale, pour gérer l'urgence mais aussi la suite.
"Cet appel s'est concentré sur la récupération et la reconstruction, souligne David de León_. Il est important que les personnes qui ont été déplacées, que les sinistrés puissent retrouver une activité normale prochainement."_
Les États-Unis ont envoyé sur place plusieurs avions, en premier lieu pour récupérer les brûlés et les soigner dans des hôpitaux de Floride. Mais le macabre décompte est sans doute loin d'être terminé.