Quitte ou double pour Theresa May.

Quitte ou double pour Theresa May.
Par Euronews
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Selon l'ex conseiller de la Première ministre britannique, Theresa May devrait savoir dans les 48 heures si elle parvient ou non à se maintenir à son poste.

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Theresa May est décidée à rester au pouvoir malgré la menace d'un vote de défiance après les démissions de deux poids lourds de son gouvernement en désaccord avec son approche du Brexit.

Voici l'analyse de l''ex-conseiller de la Première ministre britannique.

- Vincent McAviney, Euronews : "Comment Theresa May va-t-elle réagir à ces démissions ?"

- Tom Swarbrick, ancien conseiller de Theresa May : Et bien cela semblait inévitable. Bien sûr cela été rapide et brutal. En ce qui concerne la démission de David Davis, on se souvient de ses commentaires inquiets sur l'accord proposé et cela a conduit logiquement à sa démission.

Les pro Brexit devaient faire un choix.

Theresa May leur a dit quelle sorte de relations elle souhaitait et ils ont eu à choisir.

Boris Johnson en a tiré les conséquences - à mon avis, il s'agit davantage pour David Davis d'une décision de principe - mais sa lettre démission, celle de Boris Johnson, était très brutale.

- Vincent McAviney, Euronews : Il s'est fait photographier en train de signer sa lettre de démission où il dit que la Grande-Bretagne risque de devenir une colonie de l'Union européenne, que le Brexit est en train de mourir : ce sont des critiques très violentes.

- Tom Swarbrick : Oui effectivement, c'est un langage très fleuri et un peu verbeux. C'est le style de Boris Johnson qui plaît au public. Mais il ne propose pas d'autre solution ; il n'a pas de plan. C'est bien tourné mais il n'y a pas de substance. Il est contrarié par la tournure que prennent les évènements et il le dit en privé depuis longtemps. Mais il n'a pas d'alternative à proposer et n'est pas en mesure de présenter un plan crédible à l'Union européenne.

Vincent McAviney, Euronews : Theresa May a nommé Dominic Rubb Secrétaire au Brexit, c'est une figure des pro-Brexit, et puis Jeremy Hunt est promu à la tête de la diplomatie. Une sorte d'ultimatum est posée : soit le plan Brexit est modifié, soit un vote de confiance aura lieu. Theresa May risque-t-elle son poste ?

- Tom Swarbrick : C'est délicat. Si dans les 24 à 48 heures Boris Johnson se lance dans la campagne au leadership il pourra sans doute réunir les 48 lettres nécessaires pour initier un vote de défiance.

Si on en croit l'analyse du Centre européen de recherche que conduit Jacob Rees Mogg, Theresa May ne serait pas renversée en cas de vote. Les Tories des Communes sont plutôt derrière elle. Les prochaines 48 heures seront houleuses, mais à ce stade, je n'imagine pas qu'elle puisse être renversée.

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