UE-Japon : "sans cet accord, cela pourrait être bien pire"

UE-Japon : "sans cet accord, cela pourrait être bien pire"
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le texte signé par Jean-Claude Juncker, Donald Tusk et Shinzo Abe veut protéger les salariés.

PUBLICITÉ

Cet accord commercial est présenté comme le plus important au monde : 600 millions de consommateurs entre l'Europe et le Japon et une réduction de 90% des tarifs douaniers. Jean-Claude Juncker, le président de la Commission Européenne a déclaré en signant cet accord ici à Tokyo qu'il attendait que les échanges entre les deux camps augmentent de 25%. 

Shinzo Abe, le premier ministre japonais a dit qu'il était très reconnaissant pour cet accord qui offre plus de visibilité aux constructeurs automobiles japonais, notamment ceux basés au Royaume-Uni qui voudront continuer à vendre leurs voitures dans l'union européenne.

Notre correspondant à Tokyo Chris Burns a demandé aux trois dirigeants, où en était la ratification. Cette ratification pourrait ressembler à un chemin semé d'embûches puisqu'il faudra conquérir le cœur et l'esprit de gens qui pourraient penser que leurs emplois et affaires seront menacées par cette baisse des tarifs douaniers. 

Donald Tusk a répondu que sans un tel accord, cela pourrait être bien pire, les tarifs concurrentiels pourraient augmenter. Shinzo Abe a assuré que le texte avait été construit dans le sens de la protection et de la promotion des petites et moyennes entreprises. 

De son côté, l'argument de Jean-Claude Juncker était de dire que cet accord était également signé non seulement dans le sens de la protection des employés mais également de l'environnement, de la santé et du consommateur.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le G7 demande à Israël d'autoriser des pauses humanitaires

Géorgie : 20 000 personnes contre la "loi russe"

Législatives croates : les conservateurs pro-européens en tête