Opération d'évacuation de casques blancs syriens par Tsahal

De secouristes à réfugiés : l'armée israélienne a évacué plus de 400 de casques blancs et leurs familles de Syrie, mais près du double était initialement attendu.
Ceux qui œuvraient en zone rebelles vont transiter par la Jordanie. Ils devraient ensuite être accueillis par l'Allemagne, la Grande-Bretagne, et le Canada, qui auraient été à l'initiative de cette opération, exécutée dans le plus grand secret.
Tsahal aurait ouvert deux passages à la frontière du Golan, alors que les volontaires se sont retrouvés piégés face à l'offensive du régime dans les derniers bastions d'opposants, dans la province de Qouneitra.
"Il y a quelques jours, le président Trump m'a parlé", a déclaré le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, "tout comme le Premier ministre canadien Trudeau et d'autres responsables, pour me demander de faire sortir les Casques blancs de Syrie. La vie de ces personnes, qui ont sauvé des vies, était maintenant en danger. J'ai donc autorisé, comme geste humanitaire, leur transfert via Israël vers d'autres pays ".
Le travail des Casques Blancs, a été souvent relayé par des vidéos de leurs opérations de sauvetage, dans les zones pillonées par Damas. Les volontaires se disent neutres sur l'échiquier politique, mais le régime syrien les accuse d'être à la solde des pays occidentaux.
"Les soi-disant Casques blancs, ce sont des pions sur le terrain au service des agresseurs, qui aujourd'huis se retirent", estime le député syrien Khaled Abboud. "Mais ils ne peuvent pas les laisser sur le champ de bataille parce que cela prouverait beaucoup de choses à leur encontre. C'est pourquoi ils essaient de les exfiltrer."
Le régime contrôle l'immense majorité des provinces de Deraa et de Qouneitra, dans le sud de Syrie, depuis le début de l'offensive lancée le 19 juin dernier, mais impossible de savoir combien de casques blancs sont restés sur place.