Incendies en Grèce : la délicate prise en charge des rescapés

Incendies en Grèce : la délicate prise en charge des rescapés
Tous droits réservés REUTERS/Alkis Konstantinidis
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Par Euronews avec AFP
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Alors que les pompiers continuent de ratisser la côte orientale d'Athènes, les incendies sont d'ores et déjà les plus meurtriers d'Europe au XXIe siècle. La prise en charge des rescapés s'organise.

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Depuis les feux dévastateurs d'Australie en 2009, les incendies en Grèce sont les plus meurtriers de ce siècle : au moins 81 morts et 11 blessés dans un état critique.

Parmi les victimes, quatre touristes ont déjà pu être identifiés dont un jeune marié irlandais qui était en voyage de noces avec sa compagne, celle-ci a survécu en parvenant à gagner la plage pour échapper aux flammes.

A l'image de ce couple, la survie dépend souvent de détails. Faute d'avoir emprunté la bonne route, de nombreuses personnes sont par exemple restés coincées en haut de falaises à pic, sans réussir à rejoindre la mer.

Sur cette côte, à l'est d'Athènes, on a déjà recensé plus de 300 maisons et magasins complètement détruits ou sérieusement endommagés. Les secours continuent de ratisser la zone à la recherche de nouvelles victimes éventuelles.

De nombreux rescapés souffrent de stress post-traumatique et sont accueillis dans les cellules psychologiques mises en place en urgence, tandis que l'alimentation en eau et en électricité reste encore perturbée.

Dans la ville de Rafina, le gymnase a été transformé en centre de secours et collecte les dons de nourriture, de médicaments et de vêtements.

Alors que les autorités grecques sont vivement critiquées pour leur gestion de la catastrophe, le gouvernement a annoncé un deuil national de trois jours.  Le Premier ministre Alexis Tsipras a très vite souligné à quel point le phénomène avait été "extrême", et M. Tzanakopoulos a mis l'accent sur la simultanéité lundi de "15 départs de feu sur trois fronts différents" en Attique.

Le grand quotidien d'opposition Ta Nea n'en critique pas moins "l'incapacité (...) et l'échec du gouvernement à protéger ses citoyens à quelques km d'Athènes" et appelé à désigner les fautifs. Les experts mettent en cause le manque de prévention et de sensibilisation des populations au risque, une des plaies chroniques du pays.

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