La jeune activiste qui avait gifflé des soldats palestiniens a répondu aux questions de la chaîne NBC peu après sa libération.
Rapidement après sa libération, ce dimanche 29 juillet 2018, la jeune activiste palestinienne Ahed Tamimi a rendu un hommage sur la tombe de l'ancien président de l'Organisation de libération de la Palestine, Yasser Arafat.
L'adolescente a ensuite offert une interview à la chaîne américaine NBC, qui lui a demandé si elle souhaitait la fin de la colonie israélienne proche de son village natal en Cisjordanie.
"Tout d'abord, je ne veux pas que cette colonie disparaisse - je veux que toute l'occupation prenne fin. La question doit être traitée à la racine, nous devons viser à la fin de l'occupation parce que quand l'occupation sera finie, cette colonie sera partie aussi, c'est vrai pour les checkpoints, et pour le mur. Notre principal problème est l'occupation", a répondu la jeune femme qui avait giflé des soldats israéliens.
Dès sa sortie de prison, elle a rencontré le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas, qui a qualifiée l'adolescente de "modèle du combat palestinien".
Ahed Tamimi, devenue à 17 ans une icône de la résistance palestinienne, a détaillé à NBC ses priorités pour la jeunesse de son pays :
"Ce que je veux dire à ma génération, c'est que le plus important pour nous est l'éducation - l'éducation est le seul outil qui nous permettra d'atteindre nos propres objectifs et de contribuer au développement de notre pays - comme je l'ai déjà dit, nous devons lier la lutte nationale à la lutte sociale pour qu'après l'occupation, nous puissions vivre dans un Etat démocratique où les hommes et les femmes sont égaux".
Interrogée sur son avenir, elle a dit souhaiter étudier le droit afin de pouvoir défendre "la cause palestinienne".